Déjà, au moment même où l’idée de fonder une famille, ou d’agrandir celle-ci, on se demande si c’est le bon moment. De nos jours, le bon moment est, le plus souvent, attribué aux finances. Serons-nous en mesure de combler les besoins de notre enfant, financièrement parlant? Parce qu’il faut parfois un plus grand logis, une plus grande voiture ou une voiture supplémentaire afin d’aller porter les enfants dans leurs écoles respectives, sans oublier tout le nécessaire que requiert un petit bébé neuf.
Plusieurs chercheurs s’accordent pour dire qu’un enfant coûterait annuellement minimalement entre 3000$, pour les enfants en bas âge et 4500$ pour les plus âgés. Ils s’entendent aussi pour dire que ces coûts peuvent s’étendre jusqu’à 10 000$, les familles plus aisées ayant tendance à dépenser plus.
Évidemment, une fois que cette réalité est prise en compte, vous pouvez vous armer d’une bonne planification financière afin d’éviter les tracas pour les années à venir.
Quelles seront vos sources de revenus?
Il faut savoir qu’avoir un enfant porte nos revenus à la baisse, du moins durant la période du congé de maternité/paternité. Le parent restant à la maison recevra normalement l’équivalent de 55% de son salaire, aux deux semaines. C’est une perte considérable, il est donc important de savoir par où commencer pour pallier à celle-ci.
Certaines familles auront le droit de bénéficier de l’aide financière gouvernementale appelée Allocation canadienne pour enfants. Ce montant d’argent, calculé selon le revenu familial, est versé mensuellement, par dépôt direct et est non imposable. Vous avez droit à cette aide jusqu’à ce que votre enfant atteigne l’âge adulte, soit 18 ans.
Il en est de même pour le paiement de Soutien aux enfants, offert par le Gouvernement du Québec. Pour celui-ci cependant, vous pouvez choisir de recevoir le paiement une fois par mois, ou une fois par trois mois.
Aussi, si vous avez droit au régime québécois d’assurance parentale (RQAP), vous pouvez demander à votre employeur s’il offre la prestation complémentaire. Il s’agit d’une initiative gouvernementale que les employeurs utilisent comme moyen de réduire la perte nette de gains de leurs employés en congé. Ce montant permettra de réduire l’écart entre le montant que vous gagnerez en congé parental comparativement à votre salaire réel.
Astuces financières supplémentaires
Diminuez vos dépenses
Ça semble rudimentaire comme truc, mais ce n’est pas toujours aussi facile qu’on le croit… Coupez dans le gras, comme le câble; vous ne le regardez pas de toute façon. Pour les sorties le week-end, prenez le temps de vous informer sur les activités gratuites, les festivals, etc. L’épicerie est aussi un gros morceau, faites vos achats selon les spéciaux et n’oubliez pas de dresser une liste avant de vous y rendre. Utilisez une application comme Flipp pour voir facilement toutes les circulaires et n’hésitez pas à visiter plusieurs épiceries, si nécessaire.
Gardez vos habitudes
Vous cotisiez à un REER? Demandez à votre employeur s’il est possible de continuer d’y cotiser durant votre congé.
Vous mettiez de l’argent de côté? Continuez de le faire, même si le montant est un peu plus petit. On ne sait jamais quand il y aura un imprévu et que vous aurez besoin de fouiller dans le compte épargne.
Prenez rendez-vous avec un conseiller financier
La meilleure solution pour éviter d’être dans le néant est définitivement de prendre rendez-vous avec un conseiller. Ce dernier pourra vous guider et vous aidera à mettre sur pied un plan financier réaliste et adapté à votre situation familiale. Une belle manière d’être bien préparés pour l’arrivée de ce petit être qui changera toute votre vie!